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Edito du 21 septembre !

Chers amis, 

Voilà trois semaines que je suis arrivé à Villefranche et cet édito est l’occasion pour moi de vous remercier de votre bel accueil et de vous partager un petit peu de mon parcours. Comme vous le savez j’arrive pour être ordonné diacre sur cette paroisse après sept ans de cheminement (ce sera le 19 octobre à 10h30 à Notre-Dame des marais). Mais quel chemin suit-on pour devenir diacre en vue du sacerdoce ? Eh bien, accrochez vos ceintures, je vous emmène faire un petit voyage. La formation pour devenir prêtre est assez facile, il faut simplement savoir compter jusqu’à trois. 

Un, parce que l’on commence par un an de propédeutique. Une année de fondation de vie spirituelle, pour apprendre à mettre Dieu dans sa vie. C'est une année que j’ai vécu à Paray-Le-Monial, en retrait du monde pour être à l’écoute du Christ. Un temps de discernement pour entrer au séminaire. 

Deux, parce que le premier cycle du séminaire dure deux années où l’on apprend à devenir disciple et missionnaire. On y découvre la mission de prêtre par des petits apostolats ponctuels. Cela permet d’ouvrir les horizons et de goûter à la diversité de l’annonce de l’Evangile. Pour ma part avec aussi la surprise du confinement et les besoins d’imaginer de nouvelles manières de faire. 

Trois, parce qu’il faut bien tout ce temps pour apprendre à devenir pasteur à l’image du Christ. Ces trois années de second cycle sont l’occasion de creuser plus profondément le mystère de Dieu mais aussi de découvrir davantage la vie pastorale. Ces années se vivent en semaine au séminaire et le week-end en paroisse. Pour ma part sur la paroisse de Tarare. 

Un, deux, trois, et voilà un nouveau diacre. Mais les plus attentifs auront remarqué que j’ai parlé de sept ans de cheminement et que cela ne fait que six. En effet, entre le premier et le second cycle il est possible de faire un ou deux ans de stage. Une sorte d’année de césure dans un organisme humanitaire ou simplement en paroisse. Pour ma part j’ai ainsi pu découvrir la vie paroissiale à Brignais et Chaponost. 

Vous l’aurez compris, le chemin pour faire un diacre ou un prêtre est long, mais c’est parce que nous avons la tête dure. Il nous faut du temps pour vivre la diversité des rencontres. En effet, le prêtre que je serai demain dépend des paroissiens que je rencontre aujourd'hui. Alors merci de devenir mes formateurs. Et en route pour aller tous ensemble vers la sainteté. 

Lucas Babeanu 

Feuille de chant